La presse parle de DEFI INDUSTRIES, entreprise de sous-traitance industrielle en Lot-et-Garonne


Située en plein cœur du Lot-et-Garonne, à proximité d'Agen, DEFI INDUSTRIES fait parler d'elle dans le département du 47 et au-delà de l'Aquitaine avec le développement de son entreprise et l'originalité de ses réalisations en chaudronnerie fine.


Au défi de la chaudronnerie

Thierry Labarbe, patron de Défi industries, s’'appuie sur les synergies avec les entreprises locales, notamment pharmaceutiques et agroalimentaires, à qui il fournit des pièces de sur-mesure.


Il y a les secteurs « fleurons », mis en avant dans le tissu économique du Lot-et-Garonne : les industries de santé et agroalimentaires. Il y a, derrière, les industries qui les équipent. Défi industries, à Estillac, est de celles-là.

Dans le bâtiment de 1 500 m², situé sur la zone Mestre-Marty, pas de machine high-tech, mais une haute précision manuelle. Les 26 employés, dont une vingtaine à l’atelier, dirigés par Thierry Labarbe, fabriquent des pièces de chaudronnerie sur mesure.

« 90 % de la production est à destination du sud ouest, dont une grande partie en Lot-et-Garonne », indique le patron. Sans surprise, la part la plus importante de la production concerne le mobilier, la tuyauterie ou le matériel de manutention pour les industries pharmaceutiques et agroalimentaires. Mais de l’entreprise sort aussi des accessoires, de l’outillage, des paniers de passerelles élévatrices ou du mobilier urbain, dont la fontaine en inox, à Castelculier, est un exemple.

 « Aujourd’hui se pose le problème du renouvellement du personnel », estime Thierry Labarbe. Thierry Labarbe , directeur de Défi Industrie ( chaudronnerie ) 20131009_e.drouinaud_Copie de IMG_2039_2 © Photo
« Aujourd’hui se pose le problème du renouvellement du personnel », estime Thierry Labarbe. Thierry Labarbe , directeur de Défi Industrie ( chaudronnerie ) 20131009_e.drouinaud_Copie de IMG_2039_2 © Photo

Cherche ouvriers qualifiés

« Produire à Estillac, c’est aussi possible qu’à Paris ; ce qui est difficile c’est de produire en France », tranche le chef d’entreprise. Lorsqu’il a racheté, à l’époque avec un associé, la société née de deux autres en liquidation, en 1991, elle comptait six salariés. Mais depuis trois ans le chiffre d’affaires s’est stabilisé à 2 millions d’euros. « On navigue un peu à vue », confie Thierry Labarbe.

 

Les freins à son développement, il ne les situe pas dans l’évolution de telle machine ou de telle technologie. Mais dans « le carcan du code du travail » et la formation. Son positionnement sur le sur-mesure, donc la proximité et la réactivité, implique « surtout un besoin de main d’oeuvre qualifiée ».... Lire la suite...


Article SUD OUEST

Publié le 05/11/2013 à 10h58 . Mis à jour à 11h01 par Marianne Riboulet


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« Pas dur mais réaliste »
Source : Publié le 24/09/2013 à 06h00 par julien Pellicier / Petit Bleu.

 

PDG de Défi Industries, Thierry Labarbe peine à trouver des chaudronniers qualifiés. Pour lui, c’est tout un système qu’il faut revoir.
Appelons un chat un chat. Les politiques répètent toujours qu’il faut revaloriser le travail manuel. Mais au final, ce ne sont jamais leurs enfants qui y vont. »
Thierry Labarbe est issu de l’école aérospatiale de Toulouse. Une formation de haut niveau dont l’entrée se faisait sur concours. Depuis vingt-trois ans, le chaudronnier dirige Défi Industries qui emploie aujourd’hui 25 salariés, contre six quand il a racheté l’entreprise. Et si son discours sonne parfois dur, lui le juge simplement « réaliste ».

Le patron en mal de main d’oeuvre qualifiée accueille des apprentis. « Ici, les jeunes peuvent se faire une place. Mais encore faut-il le vouloir. Et le pouvoir. Malheureusement pour nous, les jeunes que l’on accueille sont souvent en situation d’échec scolaire et nos métiers ne sont qu’un choix par dépit. » L’homme dénonce le fonctionnement des Lycées d’enseignement professionnel (LEP), victime selon lui d’une « sélection par l’échec. Plus on écrème et plus on alimente les LEP. »...Lire la suite...